Je vous recommande ces deux livres qui permettent de saisir le fonctionnement d’un pervers et de mieux détecter le harcèlement moral et de discerner ce qui en est de ce qui n’en est pas. Le deuxième livre, « Le harcèlement dans la vie professionnelle, a été écrit pour démêler le vrai du faux »; certains abusant de l’usage de ce terme.

images« Le harcèlement moral – La violence perverse au quotidien »
Ed. Syros / Le Harcèlement moral dans la vie professionnelle  – Paris, Pocket, 2002

images-1 Le harcèlement moral dans la vie professionnelle – Démêler le vrai du faux
Éditions La Découverte & Syros, 2001

 

Marie-France Hirigoyen explique que son premier livre, Le Harcèlement moral, la violence perverse au quotidien, publié en 1998, « a rencontré un succès considérable et … inattendu : ce succès a révélé un phénomène de société dont on ignorait jusque-là l’ampleur dans le monde du travail. On connaît la suite : la déferlante des témoignages, l’incroyable médiatisation des « affaires » de harcèlement tant dans le privé que le public, les débats entre professionnels (médecins du travail, inspecteurs, syndicalistes, juristes, chefs d’entreprise), la création d’associations, les nombreux colloques organisés sur le thème, et enfin le projet de loi soumis par le groupe communiste à l’Assemblée nationale. Le harcèlement moral fait aujourd’hui débat et une mise au point s’imposait.

Prenant appui sur une enquête menée auprès des centaines de personnes qui lui ont adressé des témoignages écrits, elle affin,e dans le second, son analyse et précise la notion, pour éviter que le terme soit utilisé abusivement et à contresens. Y a-t-il une spécificité de la victime? Un profil de l’agresseur? Des cas de fausses allégations? Comment démêler le vrai du faux? Qu’est-ce qui n’est pas du harcèlement moral? Comment repérer ce qui en est? Quels contextes de travail favorisent les procédés pervers? Ce livre, nourri de nombreux cas concrets, répond avec précision à ces questions, sans esquiver la complexité des situations.

Enfin, convaincue que l’organisation du travail est une donnée nécessaire mais pas suffisante pour expliquer le phénomène, l’auteur consacre la dernière partie du livre à la prévention sur le lieu de travail et auprès des professionnels, en redonnant un sens fort à l’éthique et à la responsabilité individuelle… »