Je publie le témoignage de Ludovic Bu, Directeur exécutif, manager international, développeur, parce que j’ai trouvé intéressant son propos et la manière dont il vivait le fait d’être « gifted » . A vous d’en juger !

 J’ai fait mon coming-out, mardi, sur France Inter : je suis ce que l’on appelle un « surdoué ». Testé, validé, estampillé.

L’émission « Grand bien vous fasse » de mardi 12 septembre 2017 s’interrogeait : « Comment identifier un adulte surdoué ? ». J’ai été invité à témoigner en début d’émission, parce que, oui, j’en suis.

Je déteste le terme « surdoué« , car il implique trop de choses, mais c’est celui qui est le plus utilisé en France. Chez les anglophones, on dit « gifted« , c’est à dire celui qui a reçu un cadeau. A la loterie de la génétique, puisqu’il semblerait que tout cela le soit. Génétique.

Ceci étant, être surdoué, c’est avoir une boulimie d’informations et d’envie de faire. Qui explique la richesse et la diversité de mon parcours professionnel ! Oui, j’ai touché à plein de secteurs, à différents rôles, et mon parcours semble étrange à ceux qui sont plus à l’aise avec des CV linéaires, où l’on passe d’un poste de junior à celui d’un senior, puis de manager, à moins que ce ne soit dans l’autre sens, je l’ignore.

Par contre, ce que je sais, c’est que j’ai une facilité à appréhender les nouvelles problématiques, notamment parce que ma curiosité naturelle m’amène à dévorer toutes sortes de sources sur le sujet, à écouter des experts et des praticiens, et donc à apprendre très vite. Comme le dit très justement Dirigeant, le mag du CJD – Centre des Jeunes Dirigeants, « Lorsque [le surdoué] est confronté à un sujet qu’il n’a jamais abordé, si celui-ci le passionne, il pourra devenir un véritable expert en quelques jours seulement« .

Et, autre caractéristique des surdoués, je sais très facilement m’inspirer de situations vécues ou découvertes dans un univers pour les transposer à un autre univers, là où la plupart des gens bloquent car ils ne voient pas le rapport. C’est ainsi qu’actuellement, j’arrive à être associé d’une maison d’édition – librairie et d’une salle de concerts – restaurant – bar – entreprise d’insertion (oui, tout cela à la fois), tout en accompagnant en tant que consultant des entreprises d’urbanisme, de services de transports, d’importation de produits alimentaires ou de cuisine à domicile ! Autrement dit, toutes mes expériences se nourrissent les unes les autres.

Enfin, dernier point qui me caractérise, l’intuition. Qui me permet de voir le futur. Rien que ça. Enfin, une partie du futur. Ce qui est déjà pas mal. Là encore, je cite Dirigeant : « un peu extra-lucide, grâce à sa curiosité maladive et à sa mémoire phénoménale, [le surdoué] perçoit facilement les événements à venir et leurs conséquences« . C’est ce qui a permit à toutes les entreprises que j’ai créées ou redressées d’être encore en vie aujourd’hui. Depuis 20 ans pour la première : une entreprise de covoiturage, à un moment où personne n’y croyait. On voit ce qu’il est advenu de ce marché !

Et comme je cherche ma prochaine aventure professionnelle, si vous avez un poste pour un couteau suisse comme moi, n’hésitez pas prendre contact ! http://ludovicbu.com

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PS 1 : Si vous voulez réécouter l’émission, c’est par ici que ça se passe.

PS 2 : Flora Clodic Tanguy a suggéré mon nom à la radio publique parce qu’elle m’a interviewé pour « Au bonheur des zèbres », un livre à paraître. Connectez-vous à sa page Facebook pour être tenu-e au courant de la publication du livre !