Voici les conseils prodigués dans une interview au JDN par Didier Bras (un consultant en communication interpersonnelle et  intervenant à HEC que je recommande chaudement) et par Alain Zaepffel, responsable pédagogique de l’Ecole Arts oratoire, éloquence et rhétorique de Sciences Po Executive Education, professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris.

Pour certains, s’exprimer devant une assemblée est naturel. Pour d’autres, mieux vaut s’entraîner.

Même les meilleurs orateurs se prennent parfois les pieds dans le tapis. Dès les premières phrases on bute sur un ou deux mots, on balbutie piteusement quelques borborygmes et on se met à bafouiller. On n’arrive tout simplement plus à penser et à parler en même temps, on perd le fil, on s’essouffle alors même qu’on se pique d’être l’un des plus sportif de la boite. C’est la catastrophe face à un auditoire qui devient mal à l’aise devant vos souffrances. Pour abréger vos tourments, le JDN vous livre 10 exercices incontournables.

1er exercice : travailler et développer son souffle en trois temps

Pour exceller dans l’art du discours, comme tout sportif, il faut savoir s’entraîner, tout en s’amusant et en prenant du plaisir. Il est donc impératif de comprendre l’intérêt de pratiquer ces exercices et de conserver le côté ludique pour trouver des temps de répétition et de préparation. Sinon, on trouve toujours les meilleures excuses du monde pour s’en dispenser… Il faut donc se persuader que la parole « c’est mon métier », que je sois manageur ou simple intervenant à quelques occasions. Un bon discours, une prise de parole percutante, peuvent transformer une vie.

Les exercices de respiration présentés dans ce dossier vont notamment vous permettre de porter votre voix. Car sans voix, pas d’autorité naturelle, pas de leadership. Il est donc prépondérant de posséder un volume sonore suffisant pour tenir une phrase sur sa longueur, sans baisser la voix. Et pour que les cordes vocales restent au diapason, ne forcent pas, c’est un véritable travail sur sa respiration qu’il faut effectuer.

Au final, sachez qu’il y a deux éléments qu’on ne pardonne pas à un orateur : un manque de compétence lorsque l’on ne connaît pas son sujet et… l’ennui.

JDN – http://www.journaldunet.com/management/efficacite-personnelle/1150141-exercices-pour-la-prise-de-parole-en-public